Abbaye de La Coudre. Vivre la grâce cistercienne au féminin — ARCCIS : Association pour le rayonnement de la culture cistercienne

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Abbaye de La Coudre. Vivre la grâce cistercienne au féminin

Cet ouvrage de Serge Grandais, paru dans la collection "Bellefontaine" (Cerf, 2019), s'intéresse à comment une communauté monastique traverse les temps. En 2016, les trappistines de l’abbaye de La Coudre célèbrent les deux cents ans de leur présence à Laval. Derrière de hauts murs, ces femmes, courageuses et fidèles, suivent la Règle de saint Benoît. Reliées par la Charte de Charité aux autres fondations cisterciennes, elles prient pour le monde. L’histoire dont elles sont dépositaires tranche pourtant avec l’apparente tranquillité des lieux.

Serge Grandais fait revivre ici les premiers temps de Cîteaux, l’abbaye-mère, la hardiesse des premières moniales, la création de l’Étroite Observance cistercienne, la réforme de l’abbé de Rancé à la Trappe de Soligny, mais surtout l’odyssée trappiste, ce long exode à travers l’Europe suite aux interdits révolutionnaires. De 1791 à 1815 et 1816, les moines et moniales sont sur les routes, à la recherche d’un asile sûr et dans l’attente du retour. En Suisse, en Allemagne et jusqu’en Russie, ils perpétuent la vie monastique en exil.

L’arrivée des religieuses trappistines en Mayenne en 1816 se vit sur fond de nouveaux enjeux : l’entrée des communautés monastiques dans la modernité, leur adaptation aux évolutions inspirées de Vatican II, jusqu’à la reconnaissance d’un chapitre unique d’abbés et d’abbesses.

Le témoignage, pour et par l’histoire, d’une foi ardente et sans cesse renouvelée, au féminin.

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