Jean-Marie GUEULLETTE, op (Collectanea Cisterciensia N°76-2014). Dans les sociétés occidentales contemporaines, la maladie et la santé nous passionnent et nous fournissent les catégories dans lesquelles nous aimons penser, et c’est aussi le cas dans la vie religieuse. Le politique, l’économique ou le social semblent souvent bien éloignés des préoccupations monastiques ou communautaires, mais le médical en revanche apporte d’inépuisables sujets de conversation et de réflexion.
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Francisco Rafael de PASCUAL RUBIO, ocso (Collectanea Cisterciensia N°77-2015). Dès la fin de la Guerre civile espagnole (1936-1939), on évoqua la possibilité d’un procès de béatification des "Martyrs de Viaceli", immolés durant l’effroyable persécution religieuse. Concrètement, l’entreprise se révélait difficile, par manque de nombreux détails nécessaires, et la proximité des événements fermait encore les cœurs blessés et meurtris de beaucoup de survivants. Cependant, sur l’insistance de nombreuses personnes, à l’intérieur de l’Ordre cistercien de la stricte observance et hors de lui, on recueillit des informations en prévision d’un temps plus opportun.
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Denis HUERRE, osb (Collectanea Cisterciensia N°77-2015). Des jeunes profès, moines et moniales, disent attendre quelques mots d’un ancien. Ce serait une lettre adressée par cet ancien, "à toi qui cherches à ouvrir ton cœur pour grandir dans la vie spirituelle".
Chers frères et sœurs inconnus,
Chercher, ouvrir, grandir. Ces mots conviennent parfaitement aux débuts de la vie monastique, mais aussi bien tout au long de cette vie. Elle sera quête sans fin, accomplissement espéré, grâce à l’ouverture de tout l’être, disons du cœur, car le cœur, ici, c’est l’homme entier qui cherche, s’ouvre, grandit. Les quelques notations qui suivent concernent donc tout moine, ne fût-il plus très jeune.
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John Eudes BAMBERGER, ocso - 66, 2004. « Laissez-vous transformer par le renouvellement de votre intelligence, pour discerner quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bien, ce qui lui est agréable, ce qui est parfait » (Rm 12, 2). Paul présente le discernement comme un processus de transformation de la pensée et de l’esprit (noûs). Implicitement, l’apôtre affirme que le discernement requis pour le plein accomplissement de la volonté de Dieu, n’est possible qu’à travers une restructuration de notre vie intérieure, restructuration à ce point globale qu’elle est une «métamorphose ».
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Manu VAN HECKE, ocso (Collectanea Cisterciensia N°75-2013). Comme religieux, nous vivons dans l’Église et la société d’aujourd'hui. Il y a là une constatation, et en même temps un défi. Mais avant d’affronter ce défi, nous devons savoir qui nous sommes, comment nous nous voyons, comment les autres nous regardent. Que voulons-nous nous-mêmes et qu’attendent les autres de nous ?
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Loris Maria TOMASSINI, ocso (Collectanea Cisterciensia N°75-2013). Depuis toujours, l’homme cherche Dieu, désire le connaître, pénétrer le mystère de Dieu avec son intelligence pour monter vers lui, pour pouvoir l’aimer plus intensément. Quelle est la première attitude de l’homme en face du mystère de Dieu ? « Je veux comprendre. » Cela fait partie de l’homme. La civilisation humaine elle-même se construit à partir de ce fondement. Connaître, comprendre est à l’origine de tout ce qu’il y a d’humain dans le monde.
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Raffaele FASSETTA, ocso (Collectanea Cisterciensia N°75-2013). En ce qui concerne la christologie, Bernard n’est pas novateur sur le plan de la doctrine. Il reçoit paisiblement la foi de l’Église concernant l’être du Christ, à la fois vrai Dieu et vrai homme : le mystère des deux natures dans l’unique Personne divine du Verbe. Son originalité se situe à un autre niveau. Ce qui lui importe, c’est de savoir ce que le Christ est pour nous (pro nobis), et le savoir d’une connaissance vivante, savoureuse, qui engage le cœur. Pour Bernard, ce qui compte avant tout, c’est l’amour.
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Adalberto PIOVANO, osb (Collectanea Cisterciensia N°78-2016). Il n’est certes pas facile de réfléchir sur un thème comme le combat spirituel et d’essayer de le proposer aux croyants d’aujourd’hui; on éprouve comme un malaise quand on aborde un aspect de l’expérience chrétienne qui utilise un langage aussi éloigné d’un certain climat spirituel qui caractérise bien des niveaux de notre contexte ecclésial actuel. D’où provient ce malaise? Pourquoi cette suspicion devant un thème comme celui-ci ? Une représentation "dramatique" de la vie spirituelle peut-elle encore trouver place dans un christianisme enthousiaste et un peu idéologique? Brièvement, nous pouvons identifier quelques causes de ce malaise; elles mettent en évidence, à contre-jour, l’importance et la nécessité de refonder un certain langage relatif à la vie spirituelle par un retour à sa matrice biblico-patristique.
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Domenico PEZZINI, (Collectanea Cisterciensia N°74-2012). Une lecture des sermons d'Isaac de l’Étoile pour la fête de l'Assomption. Cet article est le deuxième volet d’un triptyque qui a l’Assomption de la Vierge Marie comme sujet selon les versions qu’en ont données dans leurs sermons trois auteurs cisterciens: Aelred de Rievaulx, Isaac de l’Étoile et Guerric d’Igny. Par version, j’entends la façon dont chacun de ces auteurs bâtit son sermon: le texte biblique qu’il choisit de commenter et la manière dont il organise son commentaire.
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