Claude J. PEIFER, osb (Collectanea Cisterciensia N°70-2008). La plupart des gens conçoivent les monastères comme des institutions stables au milieu d’un monde changeant, des institutions qui pourraient vivre des siècles alors même que tout le reste s’écroulerait autour d’elles. Il est quelque fondement à l’appui de ces vues, car il
en existe des exemples éclatants, qui sont largement connus. Il y a l’histoire longue et mouvementée du Mont Cassin, avec sa devise: succisa virescit. Il y a la Grande Laure du Mont Athos, qui a connu une existence ininterrompue depuis sa fondation par saint Athanase l’Athonite, en 963, jusqu’à nos jours. Il y a le monastère de Mar Saba dans le désert de Juda, qui jouit d’une existence continue depuis l’installation de saint Saba en 478. Le cas le plus spectaculaire est sans doute celui des monastères coptes du Wadi Natrun, au nord de l’Égypte, où l’on dit que la vie monastique n’a jamais cessé depuis que, le premier, Abba Ammon s’y installa aux environs de l’an 330 et qui a été le siège d’un renouveau monastique remarquable à l’époque contemporaine.
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Adalberto PIOVANO, osb (Collectanea Cisterciensia N°81-2019). Dans la tradition monastique ancienne, nous trouvons avec une certaine insistance la référence à la parabole évangélique de Luc 18, 9-14, et en particulier à l’un des deux protagonistes que Jésus compare dans leur manière de prier.
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Adalberto PIOVANO, osb (Collectanea Cisterciensia N°82-2020). À la lumière d’un texte de saint Paul, les anciens auteurs monastiques ont toujours distingué deux sortes de tristesse, comme autant de voies qui s’ouvrent pour l’homme vers la mort ou vers la vie. En fait, dans la deuxième Lettre aux Corinthiens (7, 9-10), en faisant allusion à la tristesse que leur a provoquée sa lettre, Paul leur dit ceci...
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Michèle-Marie CAILLARD, osb (Collectanea Cisterciensia N°71-2009). La lecture de la Règle de saint Benoît rencontre des citations de saint Paul, voisinant avec celles de Matthieu, et d’autres, surtout de l’Ancien Testament. Souvent, on ne s’y arrête guère, se contentant de ce constat. Mais en cette année consacrée à saint Paul, il y a une obligation de s’y arrêter justement et beaucoup le feront, et de plusieurs manières. On peut partir du texte de saint Benoît et voir comment il utilise les références pauliniennes, ou plus généralement encore dans les thèmes qui constituent la doctrine spirituelle de saint Benoît, chercher – et trouver facilement – l’inspiration paulinienne.
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La vie monastique se transmet. Elle traverse les siècles, non sans crises, non sans risque de se perdre, de s’étioler, voire de mourir. Savons-nous encore transmettre ? Je m’inquiète. Je vois autour de moi des traditions se déconstruire, sans bruit, comme un mur qui s’effrite et finalement s’écroule tout entier. « La tradition est le progrès
d’hier. Le progrès est la tradition de demain » (Jean Guitton). Il y a dans l’acte de transmettre un paradoxe.
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Il y a quelques jours, je suis resté ébloui par deux mots, tirés de la Règle de saint Benoît : chercher Dieu, ces deux mots tant de fois, et depuis si longtemps, entendus, lus, redits et, je le voudrais, compris ! Ce fut pourtant un éblouissement. Vivre signifierait donc chercher Dieu, oui Dieu, celui qu’on ne peut voir, l’inconnaissable, l’inaccessible, l’irreprésentable, l’inouï, le transcendant absolu.
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Dom Bernardo Olivera (Collectananea Cisterciencia N°68-2006). Il y a bientôt dix ans, le 21 mai 1996, sept moines trappistes du monastère de Notre-Dame de l’Atlas mouraient de mort violente en Algérie ; parmi eux, le plus jeune, le père Christophe Lebreton (1950-1996).
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