Adalberto PIOVANO, osb (Collectanea Cisterciensia N°80-2018). En général, les règles ou les écrits issus de milieux cénobitiques insistent sur la vie commune, sur ses caractéristiques, sur les valeurs qu’elle véhicule et sur le style qui doit lui donner sa forme. Mais on n’aborde pas de manière particulière les modalités selon lesquelles les frères doivent entrer en relation et communiquer entre eux. Il faut bien reconnaître que la sensibilité pour la qualité des relations interpersonnelles n’a évolué que progressivement, et surtout, dans les milieux ecclésiaux, depuis le concile Vatican II. Il ne faut donc pas reporter sur les textes anciens nos exigences actuelles.
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Mauro-Giuseppe LEPORI, o.cist.(Collectanea Cisterciensia N°77-2015). Dans la vie consacrée, comme dans la vie de tout baptisé qui veut suivre le Christ, un aspect fondamental de la conversion à laquelle nous sommes appelés touche le sens que revêt dans notre vie la relation de paternité et de filiation. Puisque le cœur de la vie
nouvelle, à laquelle Jésus appelle tous les hommes, à condition qu’ils adhèrent à Lui, est sa relation filiale avec le Père dans la communion du Saint-Esprit, de ce fait, cette conversion fait partie de la nature du christianisme. Jésus nous invite constamment à passer d’un mode naturel de vivre la relation fils–père à la relation avec Dieu Père.
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Serge GRANDAIS, rsv (Collectanea Cisterciensia N°78-2016). A l'occasion du bicentenaire de l’arrivée des trappistes en l’abbaye de Notre-Dame de Bellefontaine en 1816, il m’a été demandé de vous présenter à grands traits la personnalité de Dom Urbain Guillet, qui fut à l’initiative de l’achat de ces lieux abandonnés depuis vingt-six ans.
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Christophe VUILLAUME, osb (Collectanea Cisterciensia N°78-2016). Le sujet que nous abordons ici nous concerne directement pour deux raisons connexes. D’abord parce que, par notre vocation baptismale de fils et filles de Dieu, nous sommes appelés, nous sommes faits pour vivre en communion avec Dieu, avec nous-mêmes, avec les autres et même avec le cosmos. Ensuite, parce que les sciences humaines nous ont mieux fait saisir ce que toute la Révélation biblique affirmait déjà : l’homme ne devient lui-même qu’à l’intérieur d’une relation, en "société".
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Paul VERDEYEN, sj (Collectanea Cisterciensia N°74-2012). L'année 1997, la collection Corpus christianorum – Continuatio mediaevalis a publié un texte anonyme parmi les œuvres de Guillaume de Saint-Thierry1. Ce Commentaire bref des deux premiers chapitres du Cantique des cantiques a déjà fait couler beaucoup d’encre. En 1667, Mabillon a présenté ce texte dans la première édition des Œuvres de saint Bernard (t. III, p. 585-624) et il le considérait alors comme le procès-verbal d’un entretien que Bernard avait eu avec son ami Guillaume, abbé de Saint-Thierry, pendant un long séjour
de ce dernier à l’infirmerie de Clairvaux, sans doute vers 1123. Ailleurs, nous avons nommé ce colloque : « La rencontre de deux abbés malades ».
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Adalberto PIOVANO, osb (Collectanea Cisterciensia N°82-2020). À la lumière d’un texte de saint Paul, les anciens auteurs monastiques ont toujours distingué deux sortes de tristesse, comme autant de voies qui s’ouvrent pour l’homme vers la mort ou vers la vie. En fait, dans la deuxième Lettre aux Corinthiens (7, 9-10), en faisant allusion à la tristesse que leur a provoquée sa lettre, Paul leur dit ceci...
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Isidoro ANGUITA, ocso (Collectanea Cisterciensia N°82-2020). Beaucoup de choses ont déjà été dites sur la Charte de charité lors de la célébration de son neuvième centenaire. Aujourd’hui, nous avons trois conférences consécutives. Pour ne pas répéter ce qui a déjà été dit, ni être lassant, je vais seulement souligner certains aspects qui sont particulièrement intéressants et actuels.
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Gregory J. POLAN, osb (Collectanea Cisterciensia N°82-2020). « J ’espère que le médecin ne sera pas en retard. » « Il espère que les meubles arriveront cette après-midi. » « J’espère que nous n’aurons pas de neige à Noël cette année, c’est trop difficile de voyager. » Bien souvent, nous utilisons l’expression « j’espère » pour dire en fait « je souhaite », ou « je veux », ou « je désire ». L’espérance est une vertu plus profonde que tous ces usages du mot nous le laisseraient entendre. Entreprendre une étude biblique du mot « espérance » a été une entreprise plus ardue que l’on aurait pu penser. Il n’a pas été beaucoup écrit, d’une manière spécifique, sur les diverses significations de l’espérance dans la Bible.
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Thomas GEORGEON, ocso (Collectanea Cisterciensia N°68-2006). Ce n’est pas la persécution qui fait les saints, mais la réponse personnelle d’hommes et de femmes qui restent jusqu’au bout fidèles à la grâce qui les soutient dans l’épreuve. Frère Christian disait au cours d’un chapitre de novembre 1995: "Nous sommes encore là, avec cette grâce d’état qui nous a fait dire que là était notre place pour le moment." Étonnante et surnaturelle grâce d’état qui, durant plus de deux années (de Noël 1993 au mois de mars 1996), va conduire les frères, sur l’humble chemin de l’Évangile, à entrer à plein corps, à plein cœur, à plein temps, à pleine foi, dans l’histoire d’un peuple et d’une Église, marqués du signe du Christ, du signe de Dieu, devenu grain jeté en terre pour porter fruit d’éternité.
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Évelyne FRANK (Collectanea Cisterciensia N°68-2006). Lire Etty Hillesum, c’est pour moi poser à ses écrits des questions existentielles qui me passionnent, pour, avec elle, apprendre, dans ma propre vie. Je fais en cela comme elle, puisque c’est dans cet esprit qu’elle lisait Rilke, par exemple. Il s’agit de cette herméneutique dont Paul Ricœur écrit: "Comprendre un texte, c’est se comprendre. Se comprendre, c’est se comprendre devant le texte et recevoir de lui les conditions d’un moi, autre que le moi qui vient à la lecture."
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