C’est un livre assez remarquable qui brosse, dans un style simple, accrocheur et ramassé, le portrait de plus de 1000 ans de vie religieuse en Occident, des origines du monachisme à la veille de la Réforme protestante. Fort d’une impressionnante érudition, l’auteur présente les différentes formes de vie religieuse apparues en Europe au cours des siècles. Il emmène le lecteur de l’Irlande au sud de l’Italie, le guide à travers les écrits des moines et autres théologiens depuis les Pères du désert jusqu’à Thomas à Kempis, le tout dans un style parfaitement lisible, avec bien sûr un chapitre sur le modèle cistercien.
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Parutions 2018
Depuis la mort des moines, en dépit des difficultés et d’un lourd héritage, Jean-Marie LASSAUSSE, prêtre et paysan, a veillé sur ce haut-lieu de prière en Algérie et de l’amitié islamo-chrétienne : un témoignage bouleversant d’un des plus fidèles héritiers des martyrs de Tibhirine.
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Parutions 2018
Isabelle Jonveaux a parcouru la France et l’Autriche, à la rencontre des communautés monastiques. Ce livre est le fruit d’années de recherche, mais aussi de dizaines de rencontres.
C’est aux questions les plus simples de la vie quotidienne des religieux que tente de répondre cet ouvrage.
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Parutions 2018
Adalberto PIOVANO, osb (Collectanea Cisterciensia N°78-2016). D’après ce que nous avons dit jusqu’ici, il est évident que, pour la tradition monastique, l’ascèse, dans sa relation au corps et au cœur, est profondément orientée vers une pleine maturité spirituelle. Grâce
à un exercice discipliné de toutes les composantes de la personnalité, se réalise cet état existentiel qu’est la vigilance. C’est justement la vigilance (le fruit d’une ascèse du cœur et du corps) qui permet de préserver sa vie de ces réalités ambiguës qui s’en prennent à nos
désirs les plus authentiques (les pensées, logismoi) et qui favorisent cette idolâtrie de soi qui est la racine de tout péché.
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Après avoir surtout désigné, par opposition aux oblats, des moines entrés à l’âge adulte au monastère dans le contexte du monachisme bénédictin alto-médiéval, le terme de conversus, à partir du XIe siècle, s’applique à une réalité nouvelle qu’il est aujourd’hui difficile de saisir. Ces conversi du XIe siècle ont souvent été présentés comme des laïcs vivant dans la dépendance d’un établissement afin de décharger les moines de chœur des travaux agricoles et manuels. En réalité, le statut des convers est d’une grande variabilité en fonction des lieux, des époques et des ordres religieux. Alors que cette diversité rend difficile une approche scientifique, les journées « Au seuil du cloître » ambitionnent de faire dialoguer des historiens venus de champs disciplinaires variés – spécialistes de l’économie rurale, du monachisme, de l’hagiographie, etc. – pour envisager à nouveaux frais le rôle d’intermédiaire entre le cloître et le siècle que paraissent avoir joué les convers au Moyen Âge central.
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