Soeur Maria Francesca RIGHI, ocso (Collectanea Cisterciensia N°68-2006). Ô Seigneur, qu’est-ce que l’homme, pour que tu te sois fais connaître à lui? ou le fils de l’homme pour que tu l’estimes tant? Désormais, ô Père très bon, ce très vil vermisseau, qui ne méritait vraiment qu’une haine éternelle, est toutefois confiant d’être aimé parce qu’il a conscience d’aimer...
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Denis HUERRE, osb (Collectanea Cisterciensia N°77-2015). Des jeunes profès, moines et moniales, disent attendre quelques mots d’un ancien. Ce serait une lettre adressée par cet ancien, "à toi qui cherches à ouvrir ton cœur pour grandir dans la vie spirituelle".
Chers frères et sœurs inconnus,
Chercher, ouvrir, grandir. Ces mots conviennent parfaitement aux débuts de la vie monastique, mais aussi bien tout au long de cette vie. Elle sera quête sans fin, accomplissement espéré, grâce à l’ouverture de tout l’être, disons du cœur, car le cœur, ici, c’est l’homme entier qui cherche, s’ouvre, grandit. Les quelques notations qui suivent concernent donc tout moine, ne fût-il plus très jeune.
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Mauro-Giuseppe LEPORI, o.cist.(Collectanea Cisterciensia N°77-2015). Dans la vie consacrée, comme dans la vie de tout baptisé qui veut suivre le Christ, un aspect fondamental de la conversion à laquelle nous sommes appelés touche le sens que revêt dans notre vie la relation de paternité et de filiation. Puisque le cœur de la vie
nouvelle, à laquelle Jésus appelle tous les hommes, à condition qu’ils adhèrent à Lui, est sa relation filiale avec le Père dans la communion du Saint-Esprit, de ce fait, cette conversion fait partie de la nature du christianisme. Jésus nous invite constamment à passer d’un mode naturel de vivre la relation fils–père à la relation avec Dieu Père.
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Amedeo CENCINI, fdcc (Collectanea Cisterciensia N°82-2020). Ces dernières années, nous avons souvent essayé de signaler des perspectives de vie et d’avenir pour la vie consacrée qui soient crédibles, avec une capacité plus ou moins grande d’imaginer cet avenir, et en allant parfois jusqu’à le craindre. Dans cette réflexion, je voudrais donner un sens précis à ce terme « perspectives », en le comprenant surtout comme des indicateurs d’un chemin qui pourrait se révéler prometteur et riche de vie, et en en faisant comme un élément pour vérifier nos parcours institutionnels et communautaires actuels. Élément de vérification pour chaque institut, mais aussi pour chaque communauté, avec lequel on pourrait se confronter dans des circonstances officielles comme lors d’un chapitre provincial ou général, mais aussi pour la vie quotidienne de chaque personne consacrée.
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Christophe VUILLAUME, osb (Collectanea Cisterciensia N°81-2019). On pourrait croire qu’il s’agit là d’un aspect bien limité de la littérature monastique, considérant les seules relations personnelles du neuvième abbé de Cluny avec cette congrégation encore jeune à l’époque. On va s’apercevoir qu’il s’agit d’un épisode plus important qu’on ne le croit dans l’histoire des institutions monastiques, mais aussi dans la relation entre vie cénobitique et vie érémitique, au sein même de la tradition bénédictine.
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Mauro-Giuseppe LEPORI, o.cist. (Collectanea Cisterciensia N°81-2019). Pour que tous soient un. Le sujet qui m’a été confié pour cette conférence est aussi intéressant que difficile. Je n’ai pas les qualifications théologiques et ecclésiologiques pour le traiter à un niveau académique. Mais cela peut être une chance pour lire la Carta Caritatis (par la suite CC) comme quelqu’un à qui elle s’adresse directement et non comme si on l’analysait en tant que chercheur ou curieux de textes anciens. Dans la CC, saint Étienne Harding et ses collaborateurs écrivent aux moines et aux monastères de leur temps, mais avec le souci de rejoindre tous les monastères, les moines et les moniales, qui auraient été engendrés à partir de cette racine ou source de Cîteaux comme les descendants d’une famille.
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Adalberto PIOVANO, osb (Collectanea Cisterciensia N°81-2019). Dans la tradition monastique ancienne, nous trouvons avec une certaine insistance la référence à la parabole évangélique de Luc 18, 9-14, et en particulier à l’un des deux protagonistes que Jésus compare dans leur manière de prier.
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Adalberto PIOVANO, osb (Collectanea Cisterciensia N°82-2020). À la lumière d’un texte de saint Paul, les anciens auteurs monastiques ont toujours distingué deux sortes de tristesse, comme autant de voies qui s’ouvrent pour l’homme vers la mort ou vers la vie. En fait, dans la deuxième Lettre aux Corinthiens (7, 9-10), en faisant allusion à la tristesse que leur a provoquée sa lettre, Paul leur dit ceci...
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Michèle-Marie CAILLARD, osb (Collectanea Cisterciensia N°71-2009). La lecture de la Règle de saint Benoît rencontre des citations de saint Paul, voisinant avec celles de Matthieu, et d’autres, surtout de l’Ancien Testament. Souvent, on ne s’y arrête guère, se contentant de ce constat. Mais en cette année consacrée à saint Paul, il y a une obligation de s’y arrêter justement et beaucoup le feront, et de plusieurs manières. On peut partir du texte de saint Benoît et voir comment il utilise les références pauliniennes, ou plus généralement encore dans les thèmes qui constituent la doctrine spirituelle de saint Benoît, chercher – et trouver facilement – l’inspiration paulinienne.
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La vie monastique se transmet. Elle traverse les siècles, non sans crises, non sans risque de se perdre, de s’étioler, voire de mourir. Savons-nous encore transmettre ? Je m’inquiète. Je vois autour de moi des traditions se déconstruire, sans bruit, comme un mur qui s’effrite et finalement s’écroule tout entier. « La tradition est le progrès
d’hier. Le progrès est la tradition de demain » (Jean Guitton). Il y a dans l’acte de transmettre un paradoxe.
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